Surfer sur Internet, utiliser une application, regarder une vidéo en streaming, discuter en visio… toutes ces activités qui paraissent aujourd’hui naturelles à nombre d’entre nous sont loin d’être anodines pour l’environnement.
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Anne-Cécile Orgerie est chargée de recherche CNRS au sein de l'équipe Myriads du laboratoire Irisa, à Rennes.
Laurent Lefèvre est chargé de recherche de l’Inria au sein du Laboratoire de l’informatique du parallélisme, à l’École normale supérieure de Lyon.
L'essentiel
Derrière Internet et les objets connectés que nous utilisons se cache une architecture complexe de réseaux, de centres de données et d’équipements terminaux déployés dans le monde entier.
Toutes ces infrastructures ont un impact environnemental considérable et très complexe à estimer dont on commence à mesurer l’ampleur.
Des pistes se dessinent pour réduire leur consommation énergétique et informer les usagers sur le vrai coût des équipements qu’ils utilisent.
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les flux de données vidéo représentent 80 % du trafic mondial qui circule sur Internet. Ces flux sont majoritairement composés de vidéos en ligne (vidéos à la demande, pornographie, etc.) et en direct (télésurveillance, vidéoconférences).
Alors que les techniques de diffusion hertziennes reposent sur du broadcast, c’est-à-dire une diffusion d’un unique émetteur vers beaucoup de récepteurs, la vidéo sur Internet exploite fortement des échanges de type « un émetteur vers un récepteur », où un flux de données est généré pour chaque utilisateur. Ce type d’échange accroît le trafic réseau proportionnellement au nombre d’utilisateurs, là où la diffusion hertzienne n’était pas dépendante du nombre d’utilisateurs, mais uniquement du nombre de contenus visibles simultanément à un instant donné.
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infrastructures de type CDN (pour content delivery network, « réseau de diffusion de contenu ») où les données vidéo sont répliquées aux bons endroits dans les infrastructures mondiales, au cœur des réseaux et dans des centres de données, et géographiquement proches des utilisateurs. ... en 2018, Timm Böttger et ses collègues, de l’université Queen Mary de Londres, ont estimé que Netflix utilisait au moins 8 500 serveurs de distribution de contenu localisés dans plus de 600 centres de données, ces derniers n’appartenant pas à Netflix, mais à des opérateurs de réseaux.
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L’organisation internationale de normalisation a standardisé ces analyses de cycle de vie sous les normes ISO 14040 et ISO 14044, qui fournissent des directives pour les mener. Dans le contexte des équipements connectés, le cycle de vie se décompose en quatre phases : fabrication, transport, utilisation et fin de vie, chacune avec de nombreux paramètres.
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Les protocoles qui assurent l’émission et la réception des données dans ces réseaux ont été conçus pour assurer robustesse, performance et qualité de service des réseaux. Ils ne sont pas prévus pour réduire leurs impacts environnementaux.
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De 2010 à 2015, le projet de recherche international GreenTouch http://www.greentouch.org/, qui mêlait instituts académiques et groupes industriels, a démontré qu’il était possible de construire une infrastructure des réseaux de l’internet mondial qui réduirait de 98 % la consommation d’énergie en 2020 par rapport à celle de 2010, et ce en tenant compte de l’explosion du trafic et pour une qualité de service équivalente. ... impliquerait de nombreux changements structurels et technologiques tant au niveau matériel que logiciel
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de nombreuses pistes se dessinent pour réduire les impacts environnementaux d’Internet et sont explorées par les académiques et les industriels. Certaines, comme l’amélioration de la proportionnalité énergétique, le ciblage des gaspillages et l’écoconception matérielle et logicielle, visent à améliorer l’efficacité énergétique. D’autres, comme l’allongement de la durée de vie et de l’usage des équipements ou la conception de métriques rendant compte de l’impact environnemental réel des équipements afin de les rendre comparables, tant pour sensibiliser le grand public que pour informer les pouvoirs publics, tendent vers une sobriété numérique. ... usage raisonné.
Clés : Centre de calcul Cloud Data center Empreinte carbone Équipement informatique Impact environnemental Internet Numérique Obsolescence Obsolescence programmée Smartphone Tablette
Présentation
Labo de l'école Urbaine @École urbaine de Lyon
Conférence
Afin de donner une vision d’ensemble de l’Anthropocène, François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, chercheur à l'Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles et membre du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), présentera l’Atlas de l’anthropocène (Presses de Sciences Po, 2019). Cet ouvrage, réalisé avec Aleksandar Rankovic et l’Atelier de cartographie de Sciences Po, multiplie les points de vue et mobilise tant les sciences sociales et que les sciences expérimentales pour montrer le caractère systémique des problèmes environnementaux qui surgissent de manière éparse. Il connecte les questions de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité ou encore de pollution avec leurs conséquences sociales et politiques.
Intervenants François Gemenne, politiste, chercheur dans un département de géographie
En coopération avec The Shift Project
Transcription : ... holocène ... l'homme est devenu la principale force de transformation de la planète. Anthropocène, concept politique ... cission des sciences naturelles d'un côté et des sciences humaines et sociales, de l'autre. Nous en payons un peu les pots cassés. ... On se trouve face à un pb dont on doit faire notre nostra coulpa. La terre et le monde ne sont pas deux entités séparées. Ces transformations sont en réalité provoquées par un petit groupe, essentiellement d'hommes. Capitalocène, oligoanthropocène. Sens par rapport à la perspective de sortie. Avant tout terriens et terriennes. /asile, immigration et a : interrogation la plus brutale faite à la manière de notre identité collective. savoir si nous allons considérer celui qui est au-delà de nos frontières comme un étranger ou une partie de nous-mêmes. Notre responsabilité. On fait tous partie du même TOUT, du même groupe social, d'une même humanité. Déterminer comment les accueillir : les repousser ou les accueillir comme partie de nous-mêmes. Q centrale de la nouvelle encyclique du pape. Nos frères, nos semblables ou des étrangers ? Kent /concept d'hospitalité universelle à partir du constat que la terre est sphérique. Impossible d'établir un droit de propriété car nous sommes réduits à cette sphère.
/relations internationales
signaux passé au rouge. Conscience plus grande dans l'opinion grâce aux marches et grèves des jeunes. /publicité de life en 1962 par entreprise pétrolière faire fondre des glaciers, publicité holocénique. N'imaginait pas notre impact sur la terre. L'impossible de l'époque s'est réalisé. État d'esprit où nous séparions la terre et le monde. Depuis, records de températures battus tous les ans depuis 2014, Tendance de long terme. >1990 que des hausses de temp ! ~50 ans >sec guerre mondiale consommation repartie à la hausse, baby boom, golden sixties, très forte croissance des émissions de gaz à effet de serre. Peu connu : 2 générations entre émissions et impacts (nos actions et les conséquences).Ça va aller de mal en pis pendant les 50 prochaines années. En démocratie, temps du mandat court, résultats à long terme pas vendeur. Grave difficulté que nous sous-estimons. Prisonniers de ces contraintes de court terme. Obj avec des termes qui dépassent ceux qui s'y engagent. ex en 2015 accords de Paris. Horizon lointain, mais rien sur le chemin à parcourir et baliser. ex perdre 100 g/mois ou 3 g/j pour 10kg en 2050. Nous laissons filer les concentrations de GES dans l'atmosphère. fixe sous l'holocène. 337 ppm né now 416 ppm. 450 limite des 2°C. 2-3 ppm/an. La crise covid-19 nous place sur la bonne trajectoire (7-8%/an de baisse). Aveu d'impuissance. Permet d'avoir conscience de l'effort.
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La fonte de la glace antartique provoque une hausse du niveau des mers de 60m et pourrait intervenir dans 150 à 200 ans. Cela génère un défi pour les États dont les limites actuelles sont tout sauf inéluctables. ... Qui est responsable ? Les États, les gens, les entreprises ? Qu'est-ce qu'on considère comme équitable ? Les engagements de l'accord de Paris est notoirement insuffisant et ne sont même pas respectés. Ce qui m'inquiète le plus c'est de ne voir l'action que dans le cadre des frontières nationales. Sur une terre sphérique, ça ne suffira pas. La lutte contre le changement climatique : la France doit faire bien plus que sa part, ensemble et avec les autres. Prisonniers de 3 pb fondamentaux : - pas de liens entre les ém de GES et les impacts subis par ce pays. Aucun pays n'a intérêt à agir. Donc agir pour tous et non pas pour soi. - Décalage entre les ém de GES produits par une génération et les impacts subis par cette génération. Agir pour des gens pas encore nés. - Énormément de gens souhaitent encore le statu quo ! Donc la notion de transition est obsolète. Nous gardons des instruments qui datent de l'holocène. Défi collectif de la vision du monde dans lequel nous souhaitons vivre. Agir au-delà de nos frontières, en TERRIENS, les 9 limites planétaires définies sous la houlette de rochtrom?? se définir en tant qu'HUMANITÉ.
1:27 : questions
/incendies en Californie impact mais on ne peut pas relier pour mécanisme de compensation.
/littoral : repli stratégique du conservatoire du littoral, volonté de le faire partager. L'amée Fr aussi à 50/60 ans. Enjeu sur l'adaptation des sonars sous-marins. Vision de long terme. Mais globalement, le politique dans posture réactive plutôt que proactive. ex. asile/migrations. >>enjeu /démocratie Chambre du long terme à la place du sénat, droit de vote pondéré selon l'age de l'électeur.
/rendre ces ressources plus disponibles : sont dans le domaine public coûte 25 € transformer une partie en matériaux pédagogiques à disposition des enseignants
et /participation de groupes comme convention /démocratie il n'y a pas de majorité démocratique aujourd'hui ex inde, usa, brésil, australie, élus sur anti-climat/anti-biodiversité. Comment la construire ? /alphabétisation écologique de la population dont pers âgées par des conv citoyennes ressorties comme 150 greta thunberg ; l'étendre aux mairies comme processus délibératif. Gens aliénés /choix collectifs qu'ils peuvent faire. Résoudre la crise de la démocratie représentative IMPÉRATIF.
/angoisse : lignes de lumière ? Le confinement a été une catastrophe. Ce n'est pas une crise car pas éphémère. Pas de retour à la normale ! C'est ce que nous dit l'anthropocène, transformation durable. Réapprendre à vivre pour tenir dans le long terme. ARRÊTER DE PARLER DE CRISE
Comment on fait ?
- Faire son deuil du monde d'avant. Conditions de vie vont changer, renoncer à colonisation généralisée, rendre à l'état sauvage. Zones habitables ou non, objectivations ?
- Ne pas se voiler la face.
- Se ré-approprier les choix collectifs
- Construire un projet politique
Arrêter de percevoir ça comme des contraintes temporaires à échapper. En faire un VRAI projet POLITIQUE ENTHOUSIASTE ex. construction européenne, s'en inspirer. Déléguer à des entités supra-nationales.
revue gratuite anthropocène 2050 ++
/the conversation /pierre charbonnier /mobilisation du gouv chinois /annonce à la tribune de l'ag de l'onu de relever obj de lutte contre chgt, neutralité carbone en 2060, obj ambitieux, renonce à l'idée de croissance infinie IMPORTANT : voie de passage possible bien que non démocratique : tragique car dictature alors que nos démocraties n'y sont pas arrivées à avoir le même niveau d'ambitions. La chine a des pressions intérieures sociales et position unique d'être coupable et victime. Peut donc prévoir à long terme.
Connu / https://twitter.com/RaphieJarrige/status/1313511088525377537
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Raphaëlle @RaphieJarrige Niveau 1 :
En place pour la conférence sur l'atlas de l'anthropocene avec @Gemenne
organisée par les collègues de @CSTI_UJM
@Univ_St_Etienne
dans le cadre de #FDS2020. Salle comble limitée par la jauge réduite, bravo pour la mobilisation !
6:07 PM · 6 oct. 2020·- 1 Retweet 1 Tweet cité 5 J'aime
Raphaëlle @RaphieJarrige · 6 oct. Niveau 2 :
Un évènement qui marque la rentrée de l'anthropocene de l' @EcoleUrbaine. Une question qui dynamise complètement leurs recherches: comment penser la ville et l'urbanisation dans cette aire de l'anthropocene. Une mission qu'ils s'imposent: être acteur du debat
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Ndlr : le contacter à l'Université de Liège en tant que chercheur ? ACT
Mission
Le Centre d’Études sur le Stress Humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé physique et mentale des individus. À cette fin, la mission du Centre est d’accroître le niveau de connaissance actuel qu’ont les individus sur les effets du stress sur le corps et le cerveau. Les objectifs sont :
- Stimuler la recherche scientifique sur les effets du stress sur le corps et le cerveau.
- Servir de centre de référence pour les chercheurs, éducateurs et cliniciens qui tentent de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille, et qui désirent évaluer l’efficacité de leurs programmes d’intervention, tant au niveau physique que cognitif.
- Faciliter le transfert de connaissances scientifiques aux décideurs politiques et à la population générale, particulièrement aux travailleurs et aux enfants.
Fondatrice : Sonia Lupien
publications :
- Souza-talarico, J. N., Marcourakis, T., Barbosa, F., Moraes Barros, S.B., Rivelli, D.P., Pompéia, S., Caramelli, P., Plusquellec, P., Lupien, S.J., Catucci, R.F., Alves, A.R., Suchecki, D. (2017). Association between heavy metal exposure and poor working memory and possible mediation effect of antioxidant defenses during aging. Science of the Total Environment, The, 575, 750–757. Pubmed
- etc
Contact : cesh-cshs@crfs.rtss.qc.ca
-
Pour des services d'écoute*
Suicide Action Montréal
Centre Tel-Écoute
Tel-jeunes
Les Déprimés Anonymes inc.
Centre de crise
Revivre
Ressources dans la communauté
Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
Temps de lecture : 15 minutes
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Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
Je propose mes services en tant que relais, appui technique, auprès des générateurs d'idées, des porteurs de projets et des forces d'un territoire, pour encourager le pouvoir d'agir dans le développement durable.
MESOKE E&D est le fruit de dix années à sillonner la France après un cursus agricole, en protection de l'environnement et de développement rural.
C'est ce lot de rencontres, de compétences et de projets qui m'ont amené à m'installer en indépendante, afin de cultiver la transversalité de mes expériences, en me permettant de travailler simultanément sur des secteurs différents.
Cette émulation permet de croiser les problématiques socio-environnementales, les solutions et les freins au changement afin de travailler ensemble sur les leviers qui déclencheront la prise de conscience et la volonté d'agir en tant qu'individu et en tant que groupe.
Eva Duquesne
Intervention en Périgord, Charente et Haute Vienne
07 83 68 56 47 - duquesne.e@gmail.com
Clés : Eco-citoyenneté - Transition - Education populaire - Sciences citoyennes - Adaptation - Démocratie écologique - Lien social - Nouvelles pratiques - Autonomie
Références :
- Création de circuits de randonnées d'immersion rurale et animation / Le Souffle Vert - Haute Vienne
- Proposition malle pédagogique sur le cinéma d'animation pour les enfants de 3-6ans / Ciné Cinéma - Dordogne
- Mise en place de l'OAB auprés d'agriculteurs
- Préconisations d'entretien technique d'un parc aménagé / CPIE PL - Dordogne
- Sensibilisation du public aux enjeux de la Trame Verte et Bleue / Douzillac - Dordogne
- Diagnostic agroécologique en vue d'intégrer les auxiliaires de cultures dans les pratiques culturales maraîchères / CFPPA - Gers
- Accompagnement de projet d'habitat participatif Le Rhizome sur Belle / Mareuil - Dordogne
- Animation d'un projet de territoire citoyen / Marthon - Charente
- Accompagnement scolaire sur le développement durable 12-14ans / Condom - Gers
Ndlr :
- pb / Marthon, c'est le CPIE qui a eu le contrat "Animation d'un projet de territoire citoyen" :-( Duplicité ? Et le CPIE est dirigé par son compagnon (conflit d'intérêts ?) Enfin, la commune de Marthon n'a pas lancé d'appel d'offre ACT
Association à Châteaubernard 16100, proche de Cognac jardinrespectueux@gmail.com Tel 05 45 80 81 15
éducation à l'environnement par la mise en oeuvre de jardins pédagogiques partagés
- animation d'un réseau de jardins PP
Affichage des articles dont le libellé est Europe-International
- Lundi 10 février 2014 - VARAIGNES - 7 février 2014 - Quand l’Europe se fait proche - Gérald Peltre, maire d'une petite commune rurale de Meuse, préside l'association internationale Ruralité, Environnement, Développement
... faire pression sur les responsables politiques et décideurs économiques en menant des campagnes de mobilisation citoyenne réunissant un réseau d’associations et de citoyens le plus large possible.
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
Description : Jusqu'en 1990, la très grande majorité des personnes pensaient qu'il était impossible de travailler de façon efficace à plus d'une douzaine de personnes sans mettre en place une hiérarchie ... 1991, Linus Torvalds, ... annonce le 26 août 1991 sur le forum Usenet ... 1997, Eric Raymond publie en ligne la première version de son texte "La Cathédrale et le Bazar ... Linux ... logiciel libre ... 2000, Jean-Michel Cornu publie en ligne la première version de "la coopération nouvelles approches3." qui propose les neuf lois de la coopération en s'appuyant sur la cathédrale et le bazar d'une part, et sur des expériences personnelles en dehors du développement logiciel : association Vidéon télévision participative et l'Internet Fiesta (fête mondiale de l'Internet qui s'est appuyée en 1999 et 2000 sur les principes du logiciel libre appliqués à la réalisation d'événements) ... 2001, un groupe informel naît de structures environnementales (Tela Botanica, Ecole et Nature, les écolos de l'Euzière) ... 2001 également, se crée l'association Créatif ... guides animés par Philippe Cazeneuve ... + collectif I3C de l'internet créatif coopératif et citoyen4 ... 2002 Brest réseau I4C 4eme C rajouté / convivial 5 ... 2002, le réseau Ecole et Nature, / Marc Lemonnier publie guide "Fonctionner en réseau"6 ... réseau Tela-botanica botanistes francophones 7 , créé en 1999 / Daniel Mathieu, s'appuie / livre la coopération nouvelles approches &/réflexions réseau Ecole et Nature pour le mode de participation de ses membres. En 2013, atteint 20000 membres.
2004, Fondation Internet Nouvelle Génération groupe /l'Intelligence Collective8. + Michel Briand, forum des usages coopératifs10 Brest ... les étés TIC11 à Rennes à partir de 2009 devenus en 2013 "tu imagines ? Construits !12" ou bien encore les rencontres Moustic13 à Montpellier à partir de 2005 ... les rencontres des acteurs de l'internet francophone, plus ancienne manifestation française de l'internet crées en 1997, accueillent une série d'ateliers / coopération. Le croisement des réseaux s'organise autour du site Intercoop14 ...
2010, l'association Outils Réseaux, formation Animacoop15, "animer un projet collaboratif"
2011 Imagination for People, plate-forme internationale & communauté / repérer et soutenir les projets sociaux créatifs + groupe /l'innovation monétaire de la FING + groupe des animateurs de groupe, AnimFr, créé /Outils Réseaux, Brest Métropole Océane et Imagination for People. + 2011-2013, projet européen CoopTIC, piloté /SupAgro Florac former des formateurs en coopération en Belgique, Catalogne et France ... groupe Question Numérique de FING ... +"La coopération expliquée à mon beauf" / groupe AnimFr +présentation d'ensemble "la coopération en 28 mots clés" exposée /Animacoop + premier MOOC francophone ITYPA "Internet, tout y est pour Apprendre" ... 2013, groupe Adeo définit sa stratégie produits, achats et supply chain / dix prochaines années ... +logiciel en ligne Assembl développé /Imagination for People avec Institut du Nouveau Monde Québec /faciliter réalisation cartographies textuelles ...
Connu / https://da32ev14kd4yl.cloudfront.net/versioned/jmichelcornu/docs/Guide%20animateur/Guide%20animateur2.pdf
Ndlr : - que de souvenirs... - Un oubli peut-être, l'importance de l'avènement de l'internet rendant possible l'approche holomidale. - Un point clé : documenter, partager en ligne de manière didactique, animer ... - un constat, apparition du mot collaboratif non commenté, pas signifiant ? ACT
7ème édition du Salon Les Portes du Cuir
27 – 28 – 29 Septembre 2019 – Saint-Junien
De l’élevage à la création d’innombrables produits, c’est la majorité des métiers de la filière qui est représentée: éleveurs, tanneurs, professionnels métiers d’art, industriels, organismes de formation, syndicats et associations de professionnels des métiers du cuir. Au programme : des rendez-vous professionnels et grand public...
Association ResoCUIR Nouvelle-Aquitaine
15, rue Albert Bonneau, 24800, THIVIERS - Tél. : 09 51 51 39 23 - SIRET : 825 072 440 00019 – NAF : 9499Z
ResoCUIR, réseau d’acteurs de la filière cuir en Nouvelle-Aquitaine, présente la septième édition des Portes du Cuir, véritables rencontres de la filière cuir.
Au sein du territoire Saint-Juniaud, terre de cuir, cette édition 2019 sera l’occasion d’aborder un sujet profondément actuel : la responsabilité environnementale des entreprises.
Après le succès de ses six premières éditions à l’orée du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin (Thiviers, Nontron, Montbron, Saint-Junien, Saint-Yrieix), ces rencontres arrivent pour la seconde fois à Saint-Junien les 27, 28 & 29 septembre 2019.
De l’élevage à la création d’innombrables produits, c’est la majorité des métiers de la filière qui est représentée : éleveurs, tanneurs, professionnels métiers d’art, industriels, organismes de formation, syndicats et associations de professionnels des métiers du cuir.
Au programme :
des rendez-vous professionnels et grand public, plus de 50 exposants, des démonstrations en permanence, des ateliers d’initiation, de nombreuses projections documentaires, une librairie spécialisée, un espace enfant (samedi & dimanche), etc.
Remarquables, les travaux de l’économiste Martin Weitzmann sur le changement climatique n’ont pas toujours été suffisamment remarqués. Hommage à un très grand penseur de l’environnement.
La mort tragique de l’économiste Martin Weitzman – il a mis fin à ses jours, à 77 ans le 27 août dernier – nous invite à revisiter son œuvre, considérable et essentielle. Il a été en effet pendant un demi-siècle le meilleur et le plus fameux représentant de l’économie de l’environnement. Professeur d’économie à Harvard, il y dirigeait avec Robert Stavins un célèbre séminaire sur ces sujets. Il a publié près de cent articles dans des revues à comité de lecture, et trois livres.
Il était notamment fameux pour avoir montré que si les coûts de réductions de la pollution étaient parfaitement connus, on pourrait aussi bien la réduire par des taxes ou par des quotas, de préférence échangeables. Mais comme ces coûts sont le plus souvent incertains, taxes et permis (ou « prix et quantités ») ne sont plus équivalents : en comparant les pentes des courbes de coûts et bénéfices marginaux de la dépollution, on pourra choisir l’instrument qui minimisera l’erreur inévitable dans la fixation des prix ou des quantités. Ce résultat, devenu un classique et constamment discuté dans l’analyse du changement climatique, on le doit à un papier « fondateur » de Martin Weitzman de 1974. A l’époque, Weitzman travaillait surtout à comparer les avantages et inconvénients du marché et de la planification. Il a ainsi plaidé pour la participation des salariés aux bénéfices des entreprises.
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montrer que les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques devaient impérativement tenir compte de la possibilité d’une évolution absolument catastrophique, même si la probabilité peut (pouvait ?) en sembler faible. Cette analyse contredisait assez frontalement celles, autrement modérées, de William Nordhaus, récipiendaire en 2018 du prix de la banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel. Pour avoir beaucoup débattu avec son collègue et concurrent de Yales, Weitzman reconnaissait la valeur de son travail et affirmait depuis longtemps qu’il – Nordhaus – méritait de recevoir ce « prix Nobel d’économie », mais il aurait indubitablement aimé le partager avec lui.
Spécialiste du changement climatique, Cédric Philibert travaille à la division « Energies renouvelables » de l’Agence Internationale de l’énergie
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Sigrun Trunk- Javerlhac
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jeudi 25 avril 2019
Quand les hébergeurs remettent à leur place les élus du PNR-PL
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dimanche 14 avril 2019
Compte-rendu de l'audition des hébergeurs par le Conseil d'orientation et de développement du Parc
Note argumentée des hébergeurs pour le Projet Abowind - Saint Saud la Coussière
03 avril - Chalus
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samedi 30 mars 2019
Lettre ouverte des hébergeurs du PNR Périgord-Limousin vis-à-vis des éoliennes
51 minutes
Et si pour préserver ses propres intérêts, notre cerveau était devenu notre pire ennemi en nous poussant à détruire notre planète, en consommant et produisant toujours plus.
Pourquoi notre cerveau nous pousse-t-il à plus consommer ou produire ? © Getty / Martine Mouchy
Si je vous dis qu’à l’horizon 2100, le niveau des océans grimpera de 7 ou 8 mètres… Que plus d’1/3 des terres habitables seront submergées…
Il y a de fortes chances que vous trouviez cela moins gênant que de renoncer, maintenant, là tout de suite, à votre smartphone, à une connexion internet ou à un voyage en avion, facteur de réchauffement climatique.
Ne vous inquiétez pas, votre cerveau et le mien sont exactement câblés de la même manière.
Nous avons souvent du mal à nous projeter dans le futur et sommes soumis à la domination du « tout, tout de suite »…
Nous sommes quasiment tous menés à la baguette par un très vieux principe de plaisir, qui guide notre encéphale depuis qu’homo sapiens a couvert la surface de la Terre…
Nous verrons, pourquoi notre cerveau est notre pire ennemi, qu’il est doté de failles qui nous conduisent à mettre en danger notre planète, en produisant, en consommant, toujours plus…
Toutes vos questions et réaction au 01 45 24 7000, sur l’appli France Inter et sur la page Facebook de GBVF.
avec
Sébastien Bohler, Rédacteur en chef de la revue Cerveau & Psycho, docteur en neurosciences, auteur de Le Bug Humain ed.Robert Laffont
La petite philosophie de la vie quotidienne Thibaut de Saint Maurice
Thèmes associés Vie quotidienne Environnement neurosciences consommation
Transcription : ... la politique est une forme de conscience généralisée ...
Article R581-2
La surface minimale que chaque commune doit, en vertu des dispositions du deuxième alinéa de l'article L. 581-13, réserver à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif est la suivante :
1° 4 mètres carrés pour les communes de moins de 2 000 habitants ;
2° 4 mètres carrés plus 2 mètres carrés par tranche de 2 000 habitants au-delà de 2 000 habitants, pour les communes de 2 000 à 10 000 habitants ;
3° 12 mètres carrés plus 5 mètres carrés par tranche de 10 000 habitants au-delà de 10 000 habitants, pour les autres communes.
Article R581-3
Modifié par Décret n°2012-118 du 30 janvier 2012 - art. 3
Le ou les emplacements réservés à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif doivent être disposés de telle sorte que tout point situé en agglomération se trouve à moins d'un kilomètre de l'un au moins d'entre eux.
&
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affichage_libre
"
L’affichage libre est un mode d'expression par affiche dans un lieu public sur un support prévu à cet effet. ...
"
... Un céréalier de 55 ans, de Taponnat a été condamné, hier à 3000 euros d'amende pour la destruction d'espèces protégées et le déversement de substances nuisibles dans l'eau et utilisation non appropriée de produits phytopharmaceutiques entre 2015 et 2017.
L'agriculteur devra aussi verser, à titre de dommages-intérêts, 2000 euros à l'association Charente Nature, 2000 euros à France Nature environnement et 250 euros à la Fédération de pêche et de protection du milieu aquatique de la Charente.
coup de pulvérisateur intempestif autour d’un point d’eau sur ses terres pour faire crever des chardons et ce sont des centaines de têtards, une larve de salamandre qui s'étaient retrouvés à flotter le ventre en l’air.
C'était "le dossier de l'audience qui porte le plus d’atteintes à l’environnement", avait estimé Marion Vauquelin, la procureure. "Ce ne sont pas des espèces protégées pour rien. Il le sait, il a passé son certificat phyto," avait-elle appuyé pour requérir trois mois avec sursis et 3 000 euros d’amende.
L'avocat du céréalier, Christophe Gris, avait relativisé: "il ne savait pas tout. Il est extrêmement éprouvé. Il s’en veut. Il a pris conscience de l’ensemble de ces éléments."
Clés : Justice Agriculture Taponnat-Fleurignac Environnement Faits divers Actualité
Clés : Climat Luttes sociales Environnement
Crédit photo : WIktor Szymanowicz / NurPhoto
Après le collectif anglais du même nom, Extinction Rebellion France se lance officiellement ce dimanche 24 mars à Paris. Objectifs : obliger le gouvernement, sous contrôle d'une assemblée citoyenne, à atteindre le zéro émission net de gaz à effet de serre d’ici 2025 et à stopper la destruction des écosystèmes.
Des militants prêts à aller en prison pour la cause qu'ils défendent, ça n'est pas complètement nouveau. Même quand la cause est l'environnement : les membres de Greenpeace qui pénètrent illégalement dans des centrales pour démontrer les failles des systèmes de sécurité. Les faucheurs volontaires, qui détruisent des champs à semences OGM qui ne leur appartiennent pas. Les habitants des ZAD, de Sivens à Bure en passant par Notre-Dame-des-Landes, le GCO à Strasbourg ou la forêt de Romainville, qui occupent des « grands chantiers inutiles ». Les membres de ANV COP 21 et Bizi !, quand ils bloquent le sommet pétrolier de Pau en avril 2016, ou d'Attac, quand ils « attaquent » un magasin Apple sur les Champs-Élysées en novembre 2018 ou le siège de Bayer-Monsanto le 14 mars dernier pour, déguisés en abeilles, installer une scène de crime écologique sur le perron de la multinationale qui continue de s'enrichir en commercialisant du glyphosate… Tous savent qu'ils passent assez vite les frontières de la légalité.
Mais un groupe qui se constitue, comme Extinction Rebellion, sur l'idée de révolte contre l'inaction climatique et l'extinction des espèces en brandissant la désobéissance civique comme principe fondateur associé à la non violence mais dans une perspective d'actions plus « radicales » que des marches pour le climat, et faisant de l'interpellation une revendication politique, c'est assez inédit.
...
ndlr :
- rejoint totalement la médiation de l'urgence ACT
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C’est le début du Grand débat des idées animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Le président de la République Emmanuel Macron explique pourquoi il a souhaité cet exercice “un peu inédit au vu de la situation que nous vivons, conscient du fait que cette situation n’est que le symptôme de quelque chose de plus profond”. Il affirme que l’ambition de cet échange est de redéfinir un projet national et européen. Avec les intellectuels présents, il débat de la crise des "Gilets jaunes", des inégalités sociales, d'un modèle économique et des réponses environnementales à donner aux citoyens.
Catégorie Actualités et politique 21 commentaires
Transcription :
...
12:50 Dominique Méda /GJ dem de justice sociale => >>plan d'investissement - la rép du pdt dogmatique et impudent enfermé dans ses certitudes :-(
19:50 Daniel Cohen /2scénarios retour à croissance inclusive ou croissance très faible ; la part du capital hérité ne va cesser de croître ; revenu de base
42:?? Yann Algan
43: Agathe Cagé ... la possession devient la principale inégalité ... /RUE revenu universel d'existence expérim pas menée au bout !
46:30 E.Macron /défi climatique 52:50
52:50 Gilbert Cette
56:17 Amy Dahan /fin du mois, fin du monde /isolation thermique des bâtiments /transition écologique pas de pj d'ensemble global dans votre lettre et ne peut être abordé de manière individualiste ++ investir prêt à taux zéro flécher l'argent vers la transition économique; sortir des critères de maastritch ; relancer le pj européen /solidarité et enthousiasme jeunesse
1:2: Jean Jouzel /climat risque augm inégalités /augm taxe carbone origine des GJ ; pacte fin clim europ /invest 1000 milliards d'€ /UE /banque europ /climat
1:06 Mme Claudia Scénic?? un ennemi commun /fédérer
1:09: E.Macron quel est le commun ? un de nos défis ; solitude des destins individuels ; le pj commun ; on vit un pj +profond que l'élection présidentielle ; dire notre part de sens ; sur du collectif ; le climat reconstruire une projection politique positive ; dyn pas assez rapide ; pivoter une partie du modèle ; bataille européenne /écon sociale de marché ; /banque du climat c'est votre idée JJ /UE monter le prix du carbone levier de transformation la faire payer aux frontières ;
54 minutes
Ce jour-là, le jeune chercheur en sociologie qui débute une thèse sur les déchets, quitte le port de la Trinité-sur-Mer sur un voilier de bois, avec trois amis, pour une expédition scientifique de neuf mois à la recherche du « continent » de plastique en Atlantique Nord.
Plage envahi de sacs poubelles © Getty
Des « Pieds Nickelés » sur les traces du capitaine Charles Moore, découvreur en 1997 du premier « continent » de plastique dans le Pacifique
À l’image de cette « figure un peu mythologique, on avait envie de partir comme des Christophe Colomb des temps modernes pour découvrir un nouveau « continent » de plastique côté Atlantique et y planter un drapeau ». Un brin de naïveté et de romantisme, avoue Baptiste Monsaingeon, aujourd'hui maître de conférences à l'université de Reims-Champagne-Ardennes, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo detritus (Le Seuil)
J’avais 25 ans, je partais pour neuf mois avec l’envie de larguer les amarres, de mettre les voiles. Au-delà de ce projet, je ressentais l’envie d’un voyage initiatique à la rencontre du monde et de ses habitants.
Le jeune homme vient tout juste de signer un contrat avec l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pour débuter une thèse sur le tri des déchets en milieux dits contraints – des zones où les accès à des dépôts sont limités voire inexistants. Il souhaite ardemment se confronter au terrain pour démontrer par des éléments concrets et matériels, l’existence dans l’Océan Atlantique d’une concentration de déchets plastiques supérieure à celle du plancton. À quoi ressemblent ces déchets ? où se trouvent-ils ? quels en sont les responsables ?
Objectif : la Mer des Sargasses, une zone qui correspond au Triangle des Bermudes entre Cuba au Sud, les Bermudes au Nord et la Floride à l’Ouest. Une mer sans littoral, sans côte, où s’agglomèrent des algues, les Sargassum, car les courants y sont convergents et stagnants.
L’équipage décide de suivre un parcours classique via les vents dominants, le courant des Canaries, en profitant des alizés au large de l’Afrique, puis de remonter le sud des Antilles jusqu’à Cuba en se perdant dans cette Mer des Sargasses où les courants tournent sur eux-mêmes.
En quête des déchets sur terre et sur mer
Fuir la civilisation ? Raté. « On n’a pas arrêté de croiser des plaisanciers issus comme nous de l’hémisphère nord. Et depuis les Canaries jusqu’au Cap Vert puis aux Antilles, le tourisme de masse est omniprésent, l’inverse de l’ailleurs fantasmé ! ». Il a suffi de suivre les touristes pour trouver les déchets. Aux Canaries : des immeubles flottants déversent leurs flots de touristes ; sur une île du Cap Vert, une plage non accessible sert de décharge à ciel ouvert ; aux îles Grenadines, des boat boys ramassent, contre rétribution, les ordures des plaisanciers soucieux de ne pas polluer.
Sur mer, le « continent » de plastique, dont la formation est favorisée par le gyre océanique et les micro-tourbillons, est en fait une soupe détritique composée de plastiques en décomposition de l’ordre du millimètre carré. « Une soupe mangée par les poissons, eux-mêmes mangés par l’homme »
Faire du réemploi et de la réutilisation plutôt que du recyclage ou de l’incinération.
Les systèmes économiques de nos sociétés de consommation sont responsables d’une logique productiviste. Pour y remédier, on a pensé au tri sélectif qui, au final, consiste à bien jeter pour continuer à consommer en toute bonne conscience. Quant au recyclage, il génère aussi du déchet en consommant de l’énergie et en créant d’autres déchets encore plus toxiques. Reste la récupération dont les chiffonniers – récupérateurs et collecteurs de déchets - sont les champions toute catégorie à toutes les époques et partout dans le monde, surnommés « Bifins », « Waste Pickers » ou « Cartoneros ». En Europe, ils ont résisté à l’apparition des poubelles à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, on s’inspire de leurs méthodes avec les réseaux de recycleries et de ressourceries.
La troisième nature selon Anna Tsing
Pour cette anthropologue américaine, la pollution de la Terre est un état de fait. L’homme doit donc apprendre à vivre dans cette nature polluée, après l’avoir d’abord fantasmé comme vierge et immaculée, puis avoir tenté de la maîtriser, de la réparer et de la dépolluer.
_Cette **troisième nature** est marquée par les ruines du monde d’avant et il va falloir faire avec. L’**éthique du chiffonnier** – une démarche humble et fragile du réemploi et la réutilisation – nous aiderait peut-être à arpenter ces ruines pour y trouver du sen_s
On en a parlé :
Homo detritus. Critique de la société du déchet, de Baptiste Monsaingeon, paru au Seuil, collection Anthropocène, en 2017
Le champignon de la fin du monde. Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme. d'Anna Lowenhaupt Tsing, paru à La Découverte (2018)
L'Océan Pacifique, cimetière de milliards de microplastiques (site payant), une passionnante enquête de Patricia Jolly paru dans le Monde le 8 septembre 2018, et où il est question des travaux de Baptiste Monsaingeon
Vous avez entendu un extrait du poème de Charles Baudelaire, Le vin des chiffonniers, issu de son recueil Les Fleurs du Mal (Gallimard)
Le film de Wes Anderson : La Vie Aquatique sorti en 2004
La revue en ligne recommandée par Baptiste Monsaingon : Terrestres, la revue des livres, des idées et des écologies.
et aussi :
Zéro déchet, 100 astuces pour alléger sa vie, de Bea Johnson (Poche J'Ai Lu, 2015)
le très beau film d'Agnès Varda sorti en 2000 : Les Glaneurs et la Glaneuse disponible dans un coffret de sept documentaires d'Agnès Varda, qui vient d'être édité par Arte Editions
Vous avez pu entendre les titres musicaux suivants :
King of the dogs, Iggy Pop (2009)
Life on mars Année, Seu Jorge (2006)
Pas la peine, Vaudou Game (2018)
Les références du générique de l'émission :
Le Temps est bon d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Baptiste Monsaingeon
Maître de conférence à l' université de Reims Champagne Ardenne, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo Detritus
Les références
Homo detritus Critique de la société du déchet écrit par Baptiste Monsaingeon (Seuil)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka v Programmateur musical
Mots-clés : Culture Environnement Agnès Varda Baptiste Monsaingeon recyclage écologie gestion des déchets
Transcription :
...
- c'est une "soupe" de plastique et non pas un continent
- réemploi plutôt que recyclage ++
- 3ème nature émerge parmi les ruines du capitalisme (le chemin de la vie)
- arpenter, trouver
...
Christine Siméone@chrissim2
C'est l'avis du philosophe australien Clive Hamilton. Il était présent à la COP21 à Paris, il a suivi la COP24. Pour lui, cela fait peur de penser à un monde à +4°C, alors on se protège en utilisant des mécanismes de défense. Il est assez pessimiste pour l'avenir.
Mots-clés : Environnement COP24 (Conférence pour le climat 2018) ONU France États-Unis Chine
Ce n’est qu’une question de décennies avant que l’Homme ne disparaisse complètement. Comme les Romains ou les Mayas, notre civilisation est elle aussi condamnée et pourrait ne pas voir la fin du siècle, selon la Nasa. L'agence spatiale américaine explique que la surexploitation des ressources et la répartition des richesses de plus en plus inégale seraient à l'origine de cet effondrement précipité.
Fin du monde apocalypse exploitation ressources famine Pixabay
Pour éviter ce scénarios catastrophes, l'étude souligne l'importance de réduire les inégalités économiques et la consommation de ressources non renouvelables.
@Pixabay
Le dernier rapport choc du Giec, publié début octobre, alertait sur l’imminence d’un monde en crise permanente. À cette occasion, une autre étude de la Nasa datant de 2014, passée alors un peu inaperçue, a refait surface. Il y a quatre ans, l’agence spatiale américaine estimait que l’effondrement de notre civilisation surviendrait dans quelques décennies seulement. En cause, la surexploitation des ressources naturelles et l’accroissement des inégalités. De quoi mobiliser de toute urgence la société.
Pour bâtir leur raisonnement, les scientifiques se sont appuyés sur l'histoire d'anciennes civilisations (Romains, Mésopotamiens, Mayas…) et ont comparé les données sur la population, le climat, l'agriculture, l'énergie ou encore la répartition des richesses des différents empires. Ils sont arrivés à la conclusion que, depuis 5 000 ans, les civilisations disparaissent lorsque les hommes surexploitent les ressources et organisent la société entre un petit nombre de riches et une masse de pauvres. La déforestation et la culture intensive du maïs auraient par exemple conduit à l’écroulement des Mayas.
La disparition des plus pauvres entraîne la disparition des élites
Selon les chercheurs, deux scénarios s’offrent à nous. Le premier décrit un monde dans lequel les plus riches, de moins en moins nombreux, s'accapareraient toutes les richesses, laissant les plus pauvres en proie à une famine mortelle. La disparition des travailleurs mènerait peu à peu à celle des élites, privées de main d’œuvre. Le second scénario repose sur une trop grande exploitation des ressources qui entraînerait là encore la disparition des plus pauvres d’abord, puis celle des plus riches.
Pour éviter ces scénarios catastrophes, l'étude souligne l'importance de réduire les inégalités économiques et la consommation de ressources non renouvelables. En 2015, une autre étude menée par l’université britannique Anglia Ruskin estimait qu’il restait seulement 25 ans à vivre à notre civilisation, en raison de pénuries alimentaires catastrophiques qui surviendraient si rien n’était fait pour changer la donne.
Concepcion Alvarez, @conce1
Actualités, PIB-La Chevêche
Le week-end du 6 et 7 octobre, le CPIE du Périgord-Limousin organisait un stage sur une journée et demie permettant d’acquérir les bases pour la construction d’une maison en paille.
Une petite équipe -petite mais efficace – c’est donc retrouvée autour de ce chantier et c’est en photos que nous vous proposons de revenir sur les différentes étapes :
- vissage de la structure bois
- Montage de la structure en bois qui est vissée.
- ouverture de la porte
- Emplacement de l’encadrement de porte.
- structure en bois
- découpe d'une botte
- Découpage d’une botte de paille en biais avec une aiguille en bambou.
- ficelage d'une botte
- Ficelage de la botte.
- sciage de tasseau
-
Sciage de tasseaux.
préparation torchis
Préparation du torchis – terre, chaux, sable, paille et eau – que l’on termine aux pieds !
fixation plaque de banche stage construction paille
Fixation de la plaque de banche, puis banchage à la main et pilonnage du pisé.
banchage stage construction paille
pilonnage du pisé stage construction paille
Comme il pleuvait, l’équipe c’est entraînée au torchis à l’abri :
fixation de tasseaux pour seconde couche de torchis stage construction paille
clous et application torchis stage construction paille
Fixation de tasseaux avec petits clous de retenue et application de la seconde couche.
découpe de la paille stage construction paille
Découpe de paille aux ciseaux pour la couche de finition :
vous pouvez utiliser un débroussailleur avec fil, ça va plus vite, mais ça fait du bruit et nous étions soucieux de notre bilan carbone !
fixation d'une bande sur tasseaux
lissage de la dernière couche de torchis
finitions de la dernière couche de torchis
Fixation d’une bande d’accroche sur les tasseaux puis application et lissage de la couche de finition.
décoration sur torchis frais
décoration sur torchis frais
Comme la pluie s’est arrêtée, l’équipe est retournée à la structure en paille :
fenêtre
structure de la fenêtre
l'équipe
Mise en place d’un cadre de fenêtre original et des bottes de pailles manquantes. Malheureusement l’humidité n’a pas permis le retrait de la plaque de banche pour découvrir le pisé, mais cela n’a pas empêché l’équipe d’être fière du travail accompli dans une très bonne ambiance !
Bravo !!!
53 minute
Une étudiante de l'Ecole de Cinéma Animalier, des entreprises qui donnent 1 % de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales, et bien d'autres choses
Emmanuel Macron entend prolonger la chasse aux oies migratrices jusqu’au printemps. © Getty / Arterra
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu
• Les actus de Frédéric Denhez
• Les éclairages d'Arnaud Gossement, avocat environnementaliste, Président de la Commission juridique de l'Institut de l'économie circulaire et membre du Conseil d'orientation de La Fabrique écologique
• Des entreprises versent 1% de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales ! Isabelle Susini, directrice France de 1% For the Planet nous détaille cette initiative. Le 1% for the Planet, créé par Yvon Chouinard (Patagonia) en 2002, a organisé ses rencontres annuelles entre philanthropes et associations les 9 et 10 octobre derniers. Bloom et Générations Futures sont les deux associations promues. Au-delà de cet événement, ce sont 200 entrepreneurs philanthropes (leur nombre a doublé sur la dernière année) qui versent 1% de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales via 1% for the Planet France
• Une école de cinéma animalier : Mélissa Bronsart, étudiante à l'IFFCAM, l'Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute (Deux-Sèvres), nous conte son parcours
•Le Plan de Déplacement Inter-Etablissements Grenoble Presqu'île(PDIE). Bruno Renard, son président, nous le présente : le PDIE représente 16 établissements de la recherche, de l’industrie et de l’enseignement supérieur, soit 16 000 usagers sur 250 ha. Il est également à l'initiative d'une charte pour une restauration collective responsable et durable, signée par 4 collectivités et 10 établissements de Grenoble, qui propose de manger bio et local en entreprise
Pour aller plus loin
Festival international du film ornithologique de Ménigoute : du 30 octobre au 4 novembre à Ménigoute (Deux-Sèvres)
Programmation musicale
Kouzen - Mélissa Laveaux
Loaded - Miles Kane
Les wagonnets - Michel Jonasz
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés :
Société Environnement écologie nature
ndlr :
- analysé aussi par https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?OIlEqg
- club inter-établissements pour acheter local bruno renard resp sociétal cea ++ cpdie-plan de déplacement inter-entreprises => le contacter ACT
Nous contacter
Adresse : Charente Nature Impasse Lautrette - 16000 ANGOULEME
Courriel : charentenature@charente-nature.org
Téléphone "Administration" 05-45-91-89-70
Téléphone secteur "Education" 05-45-23-08-83
Téléphone Centre de Sauvegarde (animaux sauvages) 05-45-24-81-39
Jean-Claude caraire 07 72 28 36 24
magazines d'actu | 115 min | Déconseillé aux -12 ans
Au sommaire : L'ours de la discorde. Alors que dans les Pyrénées, les éleveurs se mobilisent aujourd'hui contre le lâcher d'ours, les Français sont 84% à souhaiter cette réintroduction. - Jambon de Parme, une vie de cochon ! Le jambon de Parme est soumis à un cahier des charges très strict. Mais rien n'est prévu pour le bien-être des cochons. - Bishnoïs, les messagers de la terre.
En inde. Des martyres il y a 300 ans
iEES Paris : un institut pour comprendre
regroupe environ 210 personnes dont 153 chercheurs, enseignants, techniciens, ingénieurs et administratifs, organisés en 14 équipes de recherche et 4 départements scientifiques (5 en 2016).
Objectifs généraux :
Analyser et modéliser l’organisation, le fonctionnement et l’évolution des systèmes écologiques pour une écologie et des sciences de l’environnement prédictives.
Contribuer à l’innovation en gestion durable de la biodiversité, des écosystèmes et des ressources biologiques et à l’élaboration des stratégies d’adaptation aux changements planétaires.
Former aux avancées récentes de l’écologie, des sciences de l’environnement et de l’ingénierie écologique.
Comprendre pour prévoir :
...
Comprendre pour agir :
...
Engagements - Actions - Avenir
2015 - 2018 - Pour un service public de proximité plus efficace
issu de
https://www.lacharente.fr/au-quotidien/consulter-charente-mag/
ndlr :
remarquable opération de communication...
quelle valeur accorder à un bilan (mot absent) fait par soi-même sans regard extérieur ?
En première lecture, comment ne pas constater le gouffre qu'il y a entre lui et la réalité ?
Tristesse, colère, dégout, etc. Comment mettre à distance ces sentiments mêlés pour contribuer à faire émerger un minimum d'impartialité ?
Exemples :
- un orage de grèle a détruit de nombreuses maisons et jeté à la rue ses habitants. Cet événement météorologique inédit en plein mois de juillet a choqué habitants et élus, il y avait de quoi. MAIS ÉVOQUER LE CLIMAT À LA PLACE DE LA MÉTÉOROLOGIE, n'est-ce pas une dissonance cognitive ?
- zéro occurrence de "changement climatique" ? (2è lecture en diagonale le confirme 6 M€ consacrés à "l'environnement" sic) => vérifier ENCORE car ça paraît INCROYABLE en 2018 ACT
Hypothèse : MENSONGE PAR OMISSION pour ne pas effrayer la population et poursuivre comme si de rien n'était en provisionnant une enveloppe pour payer les dégâts, investir autant dans le 100% fibre optique pour un département rural alors que des solutions radio/satellite/ballons/etc mais ne rien consacrer à la sortie des énergies fossiles, ni aux enr, ni à la relocalisation de l'économie, enfin tout ce qui pourrait aider la population à prendre la mesure de l'anthropocène...
En d'autres termes, accepter de payer pour le curatif voire le palliatif, plutôt que de contribuer aux investissements massifs à réaliser pour limiter au maximum le risque et aider les populations à s'adapter par exemple sans recourir à des climatiseurs en été.
Remarque : l'opposition ne fait pas mieux dans son paragraphe (elle parle tout de même de la nécessité de s'adapter, mais pas d'arrêter d'émettre des GES) :-(
=>
questionner, interpeler ACT
Résumé de liens sur l'entreprise coopérative ETAMINE
Auteurs :
Xavier Poux, Chercheur associé
Pierre-Marie Aubert Chercheur Iddri, Coordinateur de l'initiative Agriculture européenne
Les signaux alarmants sur la nécessité d’une transition du système agricole et alimentaire en Europe s’accumulent depuis plusieurs années et l’attente sociale pour une telle transition s’exprime de plus en plus nettement. Comment peut-on nourrir l’Europe - et la nourrir bien - tout en préservant la nature et le climat ? Tel est l'objet de l'étude dont ce papier résumé les principales conclusions.
Messages clés :
- Les régimes alimentaires actuels, trop riches et déséquilibrés (trois fois trop de sucres, deux fois trop de protéines, déficit en fruits et légumes et en fibres) :
contribuent à l’accroissement de nombreuses affections (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires) ;
conduisent l’Europe à dépendre du reste du monde pour se nourrir, à travers l’importation de 40 millions de tonnes de protéines végétales, représentant pus de 20 % de sa surface agricole utile et dépassant de loin le niveau de ses exportations. - Le scénario TYFA repose sur l’abandon des pesticides et des fertilisants de synthèse, le redéploiement des prairies naturelles et l’extension des infrastructures agroécologiques (haies, arbres, mares, habitats pierreux) et sur l’adoption de régimes alimentaires plus sains (moins de produits animaux, davantage de fruits et légumes).
- Malgré une baisse induite de la production de 35 % par rapport à 2010 (en Kcal), ce scénario :
satisfait aux besoins alimentaires des Européens tout en conservant une capacité d’exportation sur les céréales, les produits laitiers et le vin ;
conduit à une réduction des émissions de GES du secteur agricole de 40 % par rapport à 2010 ;
permet de reconquérir la biodiversité et de conserver les ressources naturelles. - L’extensification de l’élevage herbivore joue un rôle clé dans le scénario. Elle permet le maintien et le redéploiement des prairies naturelles, maximisant la production de légumineuses spontanées et donc la gestion de la fertilité des sols, et contribue à la reconquête de la biodiversité, à la lutte contre le changement climatique et à une production animale de qualité.
Max Weber (1864-1920)
En janvier 1919, Max Weber, le célèbre sociologue allemand, donne une conférence sur « la profession et la vocation de politique », dans un contexte qui est bien évidemment fort différent du nôtre, celui des troubles provoqués par la fin de la Première Guerre mondiale, mais où sont déjà présents un certain nombre de problèmes contemporains : la force des affirmations identitaires, la perte de sens liée à la modernité, la mise en cause de la politique… et son analyse peut nous aider à comprendre le choix que vient de faire Nicolas Hulot de se retirer du gouvernement.
...
la distinction qu’il introduit entre éthique de la conviction et éthique de la responsabilité est essentielle.
L’éthique de la conviction est une éthique absolue qui impose d’agir dans le respect des valeurs (le refus de la violence, l’obligation de dire la vérité…), quelles que soient les conditions dans lesquelles l’on se trouve et les conséquences de ces choix. Seule importe la proclamation de celles-ci. C’est l’éthique du Sermon sur la Montagne.
À l’inverse, l’éthique de la responsabilité, bien que fondée elle aussi sur l’adhésion à des valeurs, implique que l’on prenne en compte les conséquences prévisibles de nos actions, que l’on soit souvent obligé, pour atteindre des fins conformes aux valeurs, de mettre en œuvre des moyens qui rentrent en contradiction avec celles-ci et que les résultats de nos actions puissent être en contradiction avec nos intentions. Faire de la politique, c’est donc renoncer à la pureté, qui, comme le disait Péguy à propos de Kant, est celle de l’homme qui n’a pas de mains.
Nicolas Hulot. N4than!el/VisualHunt, CC BY-NC-SA
Nicolas Hulot : un ministre responsable
Une démission qui doit nous sortir de notre indifférence
Il n’a pas démissionné, comme cela se fait d’ordinaire, parce qu’il rejette le gouvernement auquel il a appartenu et pour lequel il garde « une immense amitié ». Il va même jusqu’à reconnaître que la France en matière d’environnement fait beaucoup plus que beaucoup de pays. La raison est infiniment plus grave. C’est que personne ne prend réellement au sérieux la tragédie écologique qui s’annonce, ni les politiques, ni la société civile et, qu’en restant au gouvernement, il pouvait donner l’illusion par sa seule présence que les choses n’allaient si mal que cela.
Une démission qui renvoie donc chacun d’entre nous à notre responsabilité sociale et politique, mais qui laisse en suspens la question centrale. Sommes-nous capables de sortir de « ce modèle économique qui est la cause de tous ces désordres » et d’en payer le prix nécessairement élevé en termes de niveau de vie et d’emploi ? L’irréalisme, souvent alimenté par les commentateurs politiques, qui consiste à faire croire que les contraintes auxquels sont confrontés les hommes politiques n’existent que parce qu’ils en tirent bénéfice, est aussi dangereux que l’indifférence, car il risque de mettre en péril notre capacité collective à améliorer, si peu que cela soit, notre situation.
clés : éthique écologie environnement politique gouvernement
Nicolas Hulot
Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
et aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=YJZa90g9WSk
"
.#23 DES TENDANCES
Le grand entretien avec Nicolas Hulot
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France Inter Ajoutée le 28 août 2018
Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
Catégorie Actualités et politique
1 860 commentaires
FATIN-ROUGE Thomas il y a 2 jours
Un message à entendre ...
L'écologie n'est pas une conviction politique.
C'est une nécessité humaine.
89
Oradunn il y a 3 jours
Monsieur Hulot, merci d'avoir essayé !
405
Francois Bollache il y a 3 jours
"Petit à petit , on s'accommode de la gravité".... tout est dit !
769
Lucas Day il y a 2 jours
Pour une fois Lea SALAME tient un scoop. Elle n'en peut plus....
54
Pouet pouet il y a 3 jours (modifié)
Il a le dégoût sur le visage. Je pensais qu'il y participait à cette écologie de façade, qu'il avait perdu de vue ses combats et je découvre, qu'il subissait comme tout ceux conscient des problèmes écologiques les choix du gouvernement. Je suis triste pour lui et pour nous tous.
Edit
659
Tendi Kenedi il y a 2 jours
Merci a Nicolas de parler des sargasses et des cyclones qui nous envahissent au Antilles !! chaud au cœur que l'on pense encore a nous, les habitants de petite région aussi insignifiante au yeux de la métropole.
RESPECT DE TOUS LES GUADELOUPÉENS
29
Namaste il y a 2 jours
Hulot n'a jamais été rien d'autre qu'un trophée médiatique pour Macron
"
->
Réactions des Amis de la Terre https://www.franceinter.fr/emissions/grand-angle/grand-angle-29-aout-2018
Mission
Parler d’énergie, oui, mais pas n’importe comment. Il n’existe pas de solution purement technologique. Il faut remettre en question nos besoins sans cesse croissants, pas s’acharner à les assouvir par tous les moyens. Ne miser que sur la réduction des émissions de carbone nous enferme dans une logique de destruction continue des écosystèmes et d’épuisement des ressources.
Ce blogue est animé par Philippe Gauthier, écrivain, rédacteur spécialisé, traducteur et communicateur scientifique de la région de Montréal, au Québec.
Catégories
Agriculture et foresterie
Écosystèmes
Batteries et stockage
Changements climatiques
Histoire de l'énergie
Idées et références
Mobilité électrique et autonome
Pétrole
Ressources naturelles
Transition énergétique
Premier article le 15/02/2018
NDLR :
Dans https://energieetenvironnement.com/mes-positions/
dont
"
Transition énergétique: En dépit des efforts consentis, la transition énergétique est largement en retard pour 2050 et n’a pas réussi à réduire notre consommation de carburants fossiles. Elle se heurte non seulement à des problèmes d’attitudes et de financement, mais aussi à de réels enjeux techniques de stockage et de stabilité des réseaux. Le laisser-faire économique et les attentes de croissance soutenue nuisent aux efforts en cours. Nous allons lentement vers plus de sobriété énergétique, motivée non seulement par des pénuries, mais aussi par des prix plus élevés.
...
Changements climatiques : Les changements climatiques sont substantiellement plus rapides que prévu et laissent présager un réchauffement de l’ordre de 4 à 5 degrés d’ici la fin du siècle. Le gaz carbonique est le principal moteur de ces changements. En dépit de tout ce que l’on dit sur la « bombe méthane », les émissions de méthane de l’Arctique restent modérées et la principale source de méthane demeure l’industrie gazière. Les accords de Paris (COP21) reposent sur des hypothèses complètement irréalistes sur la possibilité de retirer massivement du carbone de l’atmosphère à l’horizon 2050.
"
même si la formulation de la dernière phrase est contestable, il est manifestement très proche de PRENDRE LE PARTI DE L'ANTHROPOCÈNE
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Adrastia vient du grec ancien Adrasteia : « auquel on ne peut échapper »
Adrastée est la nymphe protectrice de Zeus enfant contre le malfaisant Cronos.
L’Égypte des pharaons, l’Empire romain, les Khmers de la cité d’Angkor… alors qu’elles se pensaient éternelles, certaines des plus grandes civilisations ont disparu, non pas parce qu’elles avaient perdu leur dernière guerre, mais simplement parce que leur économie avait dépassé les capacités de leur environnement à en supporter les exigences, ou que cet environnement avait trop soudainement changé.
Si les périodes de déclin humain ne se sont produites autrefois que localement, ponctuellement, toutes les populations sont aujourd’hui confrontées aux limites de leur adaptabilité. Dans une économie mondialisée et sur une planète isolée elles participent toutes à la surexploitation des ressources et aucune n’est épargnée par les effets du réchauffement climatique.
Selon les modèles et les données auxquels le Comité Adrastia se réfère1, au cours des décennies 2020-2030 même les humains les plus riches ou puissants verront leur niveau de confort et de sécurité baisser. Le déclin qui semble déjà engagé aujourd’hui pour certains pourra alors devenir global.
Le Comité Adrastia a pour objectif d’anticiper et préparer ce déclin de façon honnête, responsable et digne.
principales missions d’Adrastia :
– Relayer l’information2 sur le déclin de nos sociétés afin d’éviter autant que possible la surprise, la stupeur et l’angoisse, qui pourraient avoir pour conséquences des prises de décisions contre-productives, le repli individualiste et un immaîtrisable chaos.
– Solliciter les organes de décision et de pouvoir : il ne semble pas exister de solution pour contourner une rupture structurelle et systémique de nos sociétés. L’évitement des modes d’adaptation contre-productifs et la mise en place progressive et pérenne d’un processus de gestion de crise doivent être envisagés par les instituts de recherche, les industriels, l’Education Nationale, les collectifs d’experts, l’armée, l’Ordre des médecins, les élus locaux, les ministères… en collaboration avec les populations.
– Soutenir les projets concrets, dans tous les domaines. Promotion du passage de la théorie à l’action.
Les moyens d’Adrastia :
– Observatoire : recueil des données, suivi des évènements.
– Groupes d’échange et de réflexion : comprendre et partager nos émotions, détecter et dénoncer les obscurantismes, penser et dire la négativité : la déplétion des ressources, la réduction du confort, la compression du marché du travail, la déréliction…
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Dans son livre, notre invité se demande même si ce désastre qui détruit notre planète n’est pas aussi considérable qu’une guerre mondiale, et s’il n’est pas temps d’entrer en résistance contre les responsables de ce désastre écologique et humain.
À lire
sciences
Extinction des espèces (y compris humaine) : le bilan alarmant de Cyril Dion
L’une de ses solutions : en finir avec une écologie culpabilisante et punitive, et imposer un nouveau récit, susceptible de faire rêver. Son ambition ? Forger un un idéal aussi puissant que la société de consommation, après la seconde mondiale…
Ali Rebeihi reçoit Cyril Dion, cofondateur du mouvement Colibri, réalisateur de Demain et auteur du Petit manuel de résistance contemporaine Ed.Actes Sud
Est-ce que les gestes écologiques individuels suffisent pour enrayer la destruction de la planète ? "Certainement pas", écrivait l'écrivain américain Derrick Jensen dans un texte provocateur en 2009. Faut-il alors baisser les bras ? "Non plus" répond l'écologiste Cyril Dion. Explications.
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Pour Cyril Dion, ces petits gestes sont intéressants à partir du moment où :
1 - Ils créent une conversation
... qui potentiellement ensuite peut amener à un changement d'imaginaire, un changement de représentation des choses. Quand vous dites que vous devenez végétarien, quand vous dites que vous allez en vélo au boulot, c'est l'occasion de raconter une histoire qui peut se propager, au point que des villes peuvent se dire "on va faire 1400 km de piste cyclables" et on va faire plus de place au vélo
2 - Ils sont le début de la révolution
J'arrête d'être prisonnier de ce système où je dois simplement aller travailler pour ramener un salaire (être un bon petit soldat de la machine productiviste et consumériste) et je me dis « Non je suis sur cette planète pour faire quelque chose qui me passionne, pour exprimer quels sont mes talents et pour faire quelque chose qui est utile et qui participe à construire un monde dans lequel j'ai envie de vivre ».
Et l'écologiste conclue, optimiste :
La meilleure façon de changer le monde, c'est de faire le truc qui nous passionne le plus.
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Deep Green Resistance France - Le Partage
Une vidéo créée à partir d'un texte de Derrick Jensen, à lire ici en français:
http://partage-le.com/2015/03/oubliez-les-douches-courtes-derrick-jensen/
Catégorie People et blogs 59 commentaires
Extraits du texte :
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Qui aurait été assez insensé pour croire que le recyclage aurait pu arrêter Hitler, que le compostage aurait pu mettre fin à l’esclavage ou nous faire passer aux journées de huit heures, que couper du bois et aller chercher de l’eau au puits aurait pu sortir le peuple russe des prisons du tsar, que danser nus autour d’un feu aurait pu nous aider à instaurer la loi sur le droit de vote de 1957 ou les lois des droits civiques de 1964 ? Alors pourquoi, maintenant que la planète entière est en jeu, tant de gens se retranchent-ils derrière ces « solutions » tout à fait personnelles ?
Une partie du problème vient de ce que nous avons été victimes d’une campagne de désorientation systématique. La culture de la consommation et la mentalité capitaliste nous ont appris à prendre nos actes de consommation personnelle (ou d’illumination) pour une résistance politique organisée. « Une vérité qui dérange » a participé à exposer le problème du réchauffement climatique. Mais avez-vous remarqué que toutes les solutions présentées ont à voir avec la consommation personnelle – changer nos ampoules, gonfler nos pneus, utiliser deux fois moins nos voitures – et n’ont rien à voir avec le rôle des entreprises, ou l’arrêt de la croissance économique qui détruit la planète ? Même si chaque individu aux États-Unis faisait tout ce que le film propose, les émissions de carbone ne baisseraient que de 22%. Le consensus scientifique stipule pourtant que ces émissions doivent être réduites d’au moins 75%.
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Le changement personnel n’est pas égal au changement social.
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Si nous choisissons la solution « alternative » qui consiste à vivre plus simplement et donc à causer moins de dommages, mais qui ne consiste pas à empêcher l’économie industrielle de tuer la planète, nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, parce que nous nous sentons purs et que nous n’avons pas eu à abandonner notre empathie (juste assez pour justifier le fait de ne pas empêcher ces horreurs) mais, encore une fois, nous sommes perdants, puisque la civilisation industrielle détruit toujours la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant.
La troisième option, agir délibérément pour stopper l’économie industrielle, est très effrayante pour un certain nombre de raisons, notamment, mais pas seulement, parce que nous perdrions ces luxes (comme l’électricité) auxquels nous sommes habitués, ou parce que ceux qui sont au pouvoir pourraient essayer de nous tuer si nous entravions sérieusement leur capacité d’exploiter le monde — rien de tout ça ne change le fait que cela vaut toujours mieux qu’une planète morte.
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Le second problème – et il est important, lui aussi – c’est que cela incite à injustement blâmer l’individu (et particulièrement les individus les moins puissants) au lieu de ceux qui exercent effectivement le pouvoir dans ce système et pour ce système. Kirkpatrick Sale, encore : « Le sentiment de culpabilité individualiste du tout-ce-que-tu-pourrais-faire-pour-sauver-la-planète est un mythe. Nous, en tant qu’individus, ne créons pas les crises, et nous ne pouvons pas les résoudre. »
Le troisième problème c’est que cela implique une redéfinition capitaliste de ce que nous sommes, de citoyens à consommateurs. En acceptant cette redéfinition, nous restreignons nos possibilités de résistance à consommer ou ne pas consommer. Les citoyens ont un panel bien plus large de possibilités de résistance, comme voter ou ne pas voter, se présenter aux élections, distribuer des tracts d’information, boycotter, organiser, faire pression, protester et, quand un gouvernement en arrive à détruire la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur, nous avons le droit de l’altérer ou de l’abolir.
Le quatrième problème, c’est que l’aboutissement de cette logique de vie simple en tant qu’acte politique est un suicide. Si chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, et si nous voulons mettre un terme à cette destruction, et si nous ne voulons (ou ne pouvons) pas remettre en question (plus ou moins détruire) toute l’infrastructure morale, économique et physique qui fait que chaque action interne à l’économie industrielle est destructrice, alors nous en viendrons aisément à croire que nous causerions beaucoup moins de dégâts si nous étions morts.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a d’autres options. Nous pouvons suivre l’exemple d’activistes courageux qui ont vécu aux époques difficiles que j’ai mentionnées — l’Allemagne nazie, la Russie tsariste, les États-Unis d’avant la Guerre de Sécession — qui ont fait bien plus qu’exhiber une certaine forme de pureté morale ; ils se sont activement opposés aux injustices qui les entouraient. Nous pouvons suivre l’exemple de ceux qui nous rappellent que le rôle d’un activiste n’est pas de naviguer dans les méandres des systèmes d’oppression avec autant d’intégrité que possible, mais bien d’affronter et de faire tomber ces systèmes.
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Derrick Jensen (né le 19 décembre 1960) est un écrivain et activiste écologique américain, partisan du sabotage environnemental, vivant en Californie.
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Il est un des membres fondateurs de Deep Green Resistance résistance verte profonde)
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